C'est par ses collègues qu'un salarié apprend qu'une promotion qui lui revenait de droit dans l'entreprise lui a été refusée en raison de la couleur de sa peau.

C'est à n'en pas douter, (de)la discrimination ICI punissable par l'article 122-45 du code du travail, qui est visée.
Fort de cette disposition, le salarié poursuit naturellement Natixis devant le conseil de prud'hommes qui vient d'être condamné pour discrimination raciale avérée et ainsi qu'au versement d'une indemnité de 47.000€ en faveur du salarié et au paiement des frais accessoires.

Les associations de défenses des droits des citoyens et notamment le CRAN travaillent d'arrache-pied pour permettre aux personnes victimes de ce genre de traitement de porter leur affaire devant les tribunaux, note Guy Samuel NYOUMSI vice-président du CRAN en Charge des relations avec l'Afrique et des associations.

Pour anticiper ces conflits d'un autre temps et favoriser la prise en compte de la diversité dans tous les secteurs d'activité, le CRAN a d'ailleurs mis en place des baromètres de la diversité, dont celui du CAC 40, et milite activement pour la généralisation des statistiques ethniques qui permettront de dresser un état des lieux de la représentation des minorités.

Nous œuvrons activement au sein du CRAN pour que cet outil de mesure de notre capacité à intégrer la "diversité" puisse s'étendre à tous les domaines d'activité.

Aucun individu ne peut et ne doit être discriminé en raison de la simple couleur de sa peau.