Kuma n'est pas, en soi un mot plus mystérieux qu'un autre, bien qu'il puisse porter éventuellement une charge ésotérique, selon l'usage les fins, le signifié. C'est le mot par lequel les Bambara désignent la parole: celle de tous les jours et le Verbe créateur. Le titre choisi par Makhily Gassama pour son étude critique des thèmes caractéristiques de l'expression littéraire négro-africaine dit que l'auteur a voulu couler un sens nouveau dans un moule ancien. On le verra bien à la manière dont il module sa "parole" pour présenter le "dit" des autres.