Mariem mint Beyrouk, réalisatrice mauritanienne, parle du cinéma en Mauritanie, de l'Association Mauritanienne des Femmes d'Image et de son travail de cinéaste.
Mariem, parlez-nous d'abord de vous-même.
Je m'appelle Mariem mint Beyrouk, je suis réalisatrice et cinéaste mauritanienne. Je suis rentrée en 1983 à la toute jeune télévision de Mauritanie à l'époque, après avoir suivi mon premier stage de perfectionnement en France à FR3 à Bordeaux et sur TDF à Paris, et plus tard au Centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs (CAPJC) de Tunis et au Centre de formation de l'ASBU de Damas, sans parler des stages sur place dirigés par des formateurs français, arabes et belges.
J'aime bien mon travail que je considère comme le plus beau métier du monde. Je réalise plusieurs émissions politiques et culturelles à la TVM (Télévision de Mauritanie) où je suis chef d'un service important.
Je suis aussi présidente de l'Association Mauritanienne des Femmes de l'Image (AMAFI) qui regroupe toutes les femmes réalisatrices, caméra, secrétaire de plateau, etc.
Une culture de cinéma en Mauritanie existe-elle ?
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