Qu'est-ce qui a changé après le 14 janvier pour un cinéaste? Ce qui est évident, c'est de "pouvoir filmer dans la rue sans demander d'autorisation et sans passer par la bureaucratie, même dans des endroits qui nécessitaient une autorisation spéciale", affirme Nejib Belkadhi. "Avant, il fallait calculer, se méfier et prendre ses précautions", pense Elyès Baccar, pour qui, chaque réalisateur est, à travers sa caméra, en découverte de lui-même face à cette nouvelle donne. Mourad Ben Cheikh va dans le même sens: "Il y a un rapport fondamental à la réalité qui a changé. Auparavant, on en avait une image fausse, colportée par les médias. D'un autre côté, chacun en détenait une petite partie et était isolé dedans. Aujourd'hui, je peux être un membre actif pour faire connaître cette réalité".
La prise de parole et le fait que "les gens se laissent filmer avec une certaine liberté" est ce qui a marqué Mohamed Ali Nahdi et Olfa Chakroun.
lire la suite de l'article de Narjès TORCHANI du 9 février 2011 sur le site de la Presse en lien
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