Après avoir créé un groupe de rap, quatre jeunes Sénégalais initient le mouvement Y en a marre et portent le flambeau de la contestation politique. Le succès se révèle aussi fulgurant qu'inattendu. Grâce aux réseaux sociaux, le mouvement gagne son combat citoyen en obtenant, le 26 mars 2012, la défaite du président Wade qui briguait un troisième mandat.
Boy Saloum : la révolte des Y en a marreLas de la corruption, du chômage, des petits boulots et des fausses promesses, Thiat et Kilifeu, deux adolescents sénégalais comme tant d'autres, décident d'exprimer leur colère par la musique. En 1996, au moment des révoltes étudiantes, ils fondent à Kaolack, dans leur cité natale, un groupe de rap qu'ils baptisent "Keurgui", la maison en wolof, et s'appuient sur leur notoriété pour porter le flambeau de la contestation politique. Avec leur amie Denise Safiatou et le journaliste d'investigation Fadel Barro, lui aussi originaire de Kaolack, les deux "frères" fondent en 2011 le mouvement Y'en a marre. Leur objectif : barrer la route à Abdoulaye Wade, qui brigue un troisième mandat au mépris de la Constitution. Quelque mois plus tard, le mouvement, suivi par la majorité de la population, obtient la défaite du président.
Un film de Audrey Gallet
Réalisatrice : Audrey Gallet
Long métrage Documentaire, 2013, France / Sénégal, 1h21 min. Tous publics / 16:9 / steréo
Avec Thiat, Kilifeu, Sofia, Fadel, Ndo Gadiaga, Malal, Simon
Produit par YAMI 2 / Cinéphage / Sélébéyone
avec la participation de France télévisions
Producteurs délégués
Christophe Nick (YAMI 2) & Jean-Robert Viallet (Cinéphage)
2013 | 9e Ciné Droit Libre | OUAGA, Burkina Faso
* Film d'ouverture
http://festivalcinedroitlibre.blogspot.fr/2013/06/le-village-cine-droit-libre-ouvert-ses.html
Diffusé sur France Ô, le Vendredi 31 Mai 2013, à 21h47.
www.franceo.fr/emission/boy-saloum-la-revolte-des-yen-marre/82672416